Lu ici:

Le «père» de l’enfant demande aussi à ce que le sexe du bébé ne soit pas déclaré, ce qui lui sera refusé. «Un enfant sans sexe ? Là j’ai eu des doutes…» explique le fonctionnaire inquiet pour le bien-être de l’enfant. La naissance ayant eu lieu à domicile, aucune source médicale ne peut confirmer que le bébé est bien de sexe masculin, comme l’a finalement déclaré son père.

Certes, l’Allemagne autorisera à compter du 1er novembre de déclarer un enfant de «sexe neutre» à la naissance. Mais cette possibilité, une première mondiale, ne concernera que les bébés qui présentent des ambiguïtés sexuelles constitutives.

Depuis 2008, les tribunaux ont régulièrement renforcé les droits des transsexuels. Cette année-là, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe décide que le changement de sexe d’un des deux époux ne peut être un motif d’annulation d’un mariage. En 2009, la cour d’appel de Cologne juge qu’une transsexuelle peut rester «père» des enfants qu’elle a eu avant sa nouvelle identité sexuelle.

Avec tout ça, le pauvre enfant risque probablement de terminer sa vie en se suicidant entre 10 et 15 ans... Il va devoir faire avec la vie qui lui est proposée. La société pourra être ouverte et accompagner cet enfant, avec beaucoup d'amour, il faut bien avouer que le chemin pour qu'il arrive à trouver une place stable, sereine dans cette société est bien étroit. Tout vécu est possible d'être surmonté ! oui, mais il y a quand même des situations, où dès le départ on sent que ça va être dur.

Sa vie se terminera soit en fait divers anodin, puisque ce qui arrive est finalement prévisible... soit les journaux utiliseront ce fait pour crier sur l'homophobie ambiante comme pour chercher un coupable extérieur et surtout éviter de mettre le doigt sur cette légistlation de plus en plus ambigüe qui cautionne cette souffrance.