Quelques cas de jugements "dans l'ère du temps":

Un trentenaire répondant à une annonce en Grande-Bretagne, donne son sperme à un couple de lesbiennes. Deux enfants naissent. Le père veut soudain assurer son rôle de papa. Procès. Le juge accorde la garde partagée. « Ce qui est particulièrement injuste, c’est qu’une enfance gâchée de la sorte marquera sans doute ces enfants à jamais », déplore le juge en rendant son jugement.

En Grande-Bretagne toujours, une femme accepte que son mari donne son sperme à un autre couple de lesbiennes. Mais les deux femmes, trop âgées, font appel à une mère porteuse et lancent une procédure d’adoption pour récupérer le bébé. A la naissance, la femme du donneur considère que le sperme de son mari fait partie des « biens patrimoniaux » et convainc celui-ci de récupérer « son » bébé. Entretemps, la procédure d’adoption a échoué à cause de l’âge des demandeuses. La mère porteuse accouche ainsi d’un bébé qui n’est à personne mais que tout le monde revendique : les femmes qui l’ont « commandé », le mari qui l’a à moitié fabriqué, la mère qui l’a porté dans son ventre. Procès. La garde est accordée aux lesbiennes.

En Belgique, un homme a une compagne stérile. Il donne son sperme à une mère porteuse qui moyennant 8000 euros lui fabriquera un bébé. Mais la pondeuse, bonne commerciale, le promet à un couple de gays (8000 euros en plus), avant de finalement le vendre 15 000 euros à un troisième couple hollandais. Sept ans passent, avec le petit otage qui grandit au milieu de tout ça. La Justice belge finit par s’autosaisir en poursuivant devant le Tribunal correctionnel les trois couples (l’homme et sa compagne stérile, les homos et les Hollandais) pour « traitements inhumains et dégradants » envers la fillette. Celle-ci vit toujours en Hollande et n’a jamais vu son père (Figaro du 12 novembre 2012).

Tout ça me fait froid dans le dos.