Comme à chaque fois, il est de bon ton d’expliquer que c’est le thermomètre qui a tort, que, comme le dit le gouvernement, la notation du prof est injuste, et que le correcteur n’a pas compris le sens de l’action gouvernementale.
Est-ce la France qui a été dégradée ou la politique du gouvernement ? Très clairement les deux, car on ne peut pas faire, hélas, de distinction entre la France et la politique gouvernementale, que cela plaise ou non. Et c’est d’ailleurs l’un des mensonges en terme de communication sur ce sujet.
L’analyse de l’agence de notation est parfaitement compréhensible pour celles et ceux qui regardent avec objectivité notre situation financière. C’est une évidence. Je dirais même que le commentaire est parfaitement pondéré et que je fais partie de ceux qui pensent que les agences de notation font encore preuve d’une bienveillance bien trop grande à l’égard d’États – la France n’est pas la seule dans ce cas, loin de là – surendettés et, disons-le, au bord de la banqueroute généralisée.